Préparer sa visite à un salon ou à une journée portes ouvertes

En première ou en terminale,  on recommande aux élèves de se rendre dans les salons d’orientation ou aux journées « portes ouvertes » des établissements supérieurs. Mais, faute de l’avoir bien préparé, nombreux sont ceux qui n’en tirent pas profit. Voici quelques conseils pour optimiser son déplacement.

En faire une affaire personnelle

Se rendre à un salon juste pour y suivre les copains ou pour s’y traîner à la remorque des parents (parce qu’ils ont insisté)  n’a, bien sûr, aucun intérêt. Il faut le faire pour soi, en ayant une idée suffisamment claire de ce pourquoi on y va, en fonction de l’état d’avancement de son projet d’orientation.

Les salons d’orientation peuvent permettre notamment de trouver des formations adaptées à son projet ou d’ouvrir de nouvelles pistes, de confronter une représentation parfois fantasmée d’une formation à la réalité du terrain et ainsi de confirmer (ou non) un choix d’orientation.

Quant aux portes ouvertes, elles sont également utiles pour se rassurer sur le quotidien à venir, se renseigner sur le cadre proposé (vie associative et sportive, logements étudiants, taille de l’établissement, aspect des salles, etc.) et se projeter plus aisément dans ses études supérieures.

Enfin, l’objectif peut être de pouvoir témoigner de sa motivation lors d’un oral d’admission ou dans une lettre de motivation ou encore de comprendre les attentes de l’établissement vis-à-vis de ses étudiants pour mieux s’y conformer.

À condition de viser un objectif suffisamment précis, ces événements peuvent s’avérer décisifs dans le processus du choix d’orientation postbac.

Anticiper ses visites

Pour commencer, il est important de définir les événements les plus utiles auxquels se rendre en fonction de ses attentes.

Les salons sont nombreux : ils peuvent être généralistes (salon de l’étudiant, salon du supérieur) ou spécialisés (études en alternance, carrières artistiques, grandes écoles, métiers du tourisme et de l’hôtellerie, etc.). L’idéal est de cibler l’événement correspondant à l’avancement de sa réflexion d’orientation.

Une recherche préalable sur Internet permettra d’anticiper l’événement choisi (les écoles présentes, les conférences disponibles) mais aussi de télécharger une invitation gratuite.

Avant sa visite, on pourra aussi imprimer ses bulletins : il sera alors possible de les présenter sur place et d’obtenir un avis sur ses chances d’admission, voire de bénéficier de conseils sur les ajustements à effectuer. Cette démarche permet aussi à certains établissements de repérer les candidats les plus motivés.

Cibler ses priorités

Les salons de l’orientation sont vastes et les exposants très nombreux : les universités, les IUT, les écoles publiques et privées, les CPGE, etc. viennent y présenter leurs formations.

L’abondance de l’offre est telle qu’elle peut dérouter, il est donc nécessaire d’établir son parcours en amont. Pour ce faire, il faut idéalement :

• Déterminer au maximum trois secteurs d’activité préférentiels (l’architecture, le commerce, le design, la défense, la communication, l’ingénierie, etc.). Sur les salons, les établissements sont en effet regroupés par domaine professionnel et circonscrire ses intérêts permet de ne pas déambuler sans but dans les allées.
• Viser le bon type de formation, c’est-à-dire celui qui semble le plus en adéquation avec son niveau et ses aspirations (filières courtes ou longues, très sélectives ou non, formation en alternance ou initiale, enseignement très théorique ou appliqué, etc.) afin d’approcher prioritairement les formations adaptées.

Ce travail préparatoire de balisage est fondamental mais il convient aussi de laisser dans le planning de la journée un petit temps consacré à de l’exploration libre : ce sera l’occasion de découvrir de nouveaux domaines, d’envisager d’autres possibilités de formation, d’interroger ses choix… une démarche qui permettra de confirmer ou d’infirmer ses premières ambitions.