Réfléchir à son profil, à ses envies, à son projet d’orientation
Si le projet n’est pas encore arrêté, la première étape consiste à se lancer dans une réflexion introspective. Pour mieux se connaître et faire le lien entre son profil et les choix possibles, on peut se poser les questions suivantes :
Quelles sont les matières que j’étudie avec le plus de plaisir, et pourquoi ?
Même s’il n’est pas facile de savoir ce que l’on veut faire plus tard, on sait au moins quelles sont ses matières préférées ou celles dont on ne voudra plus entendre parler après le bac.
Quels sont mes passe-temps favoris ?
Les activités qui procurent du plaisir, que l’on fait uniquement par envie, sont à explorer : le fait de préférer les activités manuelles ou les sports individuels peut par exemple être un indicateur précieux.
Quels sont les traits principaux de ma personnalité ?
Il s’agit ici de situer dans les grandes dichotomies de personnalité : extraverti ou introverti ? tourné vers le concret ou l’abstrait ? attaché à ses habitudes ou avide de changement ? attiré par les rôles de leader ou indépendant ? sensible au stress ou placide, etc. ?
Qu’est-ce que j’attends de ma vie professionnelle ?
Même sans avoir de métier en tête, votre enfant espère nécessairement certaines choses de sa future vie active : être utile, ne jamais cesser d’apprendre, exercer des responsabilités, gagner beaucoup d’argent, prendre des risques, travailler à son compte, voyager, aider les autres… ?
Quels sont les secteurs professionnels qui m’attirent et ceux que je n’envisagerais à aucun prix ?
Il existe des quantités de métiers, mais les secteurs professionnels ne sont finalement pas si nombreux. Ils sont présentés dans tout site d’orientation, par exemple sur l’Onisep. En terminale, on détermine son secteur d’activité en se demandant donc principalement si on se projette ou non dans le commerce, la communication, les assurances, le droit, le bâtiment, etc.
Quel est mon rythme de travail ?
Certaines filières (les études de médecine, les prépas…) exigent une très forte quantité de travail. Il convient donc de s’interroger sur ses propres capacités et sur les « réserves » dont on pense disposer : est-il déjà difficile d’affronter la quantité de travail requise en terminale ? quid de l’autonomie de travail nécessaire pour telle filière ? Ai-je besoin d’un soutien scolaire dans une matière spécifique ?