Prononciation anglaise des mots : astuces et pratiques
Pour perfectionner votre élocution en anglais, diversifiez vos techniques. Essayez le « shadowing » : écoutez un court extrait audio et répétez-le immédiatement, en imitant le rythme et l’intonation du locuteur natif. Cette méthode développe votre fluidité et votre musicalité.
Utilisez des virelangues (tongue twisters) pour travailler les sons complexes :
- « She sells seashells by the seashore »
- « How much wood would a woodchuck chuck if a woodchuck could chuck wood? »
Enregistrez-vous en lisant à voix haute, puis écoutez-vous pour identifier les points à améliorer. Enfin, pratiquez la lecture à vue lors de votre soutien scolaire (découverte spontanée du texte) pour développer votre spontanéité et votre aisance avec les structures phonétiques anglaises .
Les différences entre la prononciation anglaise et française
L’anglais et le français présentent des divergences phonétiques notables. Le système vocalique anglais comprend des voyelles courtes et longues et inclut des diphtongues. Par exemple, le mot « day » se prononce avec une diphtongue [eɪ], tandis que le français « dé » utilise une voyelle pure [e].
Les consonnes diffèrent également. Le « th » anglais [θ] ou [ð] n’existe pas en français. Le « r » roulé anglais contraste avec le « r » guttural français.
L’accentuation joue un rôle en anglais, modifiant le sens des mots.
Exemple : « record » nom versus verbe => pour le nom, l’accent porte sur la première syllabe, pour le verbe, l’accent porte sur la deuxième syllabe.
En français, l’accent est généralement fixe sur la dernière syllabe.
La liaison entre les mots suit des règles distinctes. En anglais, on lie souvent les mots (ex: « an apple » [ənæpəl]), alors qu’en français, la liaison obéit à des règles spécifiques.
Les pièges courants : prononciation anglaise versus prononciation française
Les francophones se heurtent à plusieurs embûches lorsqu’ils s’expriment en anglais. Le son /θ/ (comme dans « think ») pose souvent problème et se transforme en /s/ ou /f/. Pour le maîtriser, placez la langue entre les dents et soufflez doucement.
Un autre défi réside dans la prononciation du /h/ aspiré, inexistant en français. Entraînez-vous avec des paires de mots comme « eat/heat » ou « air/hair » pour intégrer ce son.
Les voyelles anglaises diffèrent aussi :
- Le /æ/ de « cat » n’existe pas en français
- Le /ʌ/ de « cut » se rapproche du « eu » français
Enfin, évitez d’ajouter des voyelles après les consonnes finales, comme dans « book » ou « cup ». La pratique régulière de ces sons vous aidera à perfectionner votre accent anglais.
Prononciation de sons difficiles : « The », « I », et autres exemples
La maîtrise des sons « The » et « I » en anglais requiert une attention particulière. Pour le « The », placez le bout de la langue entre vos dents et émettez un son doux, comme dans « the book » ou « the apple ». Le son « I » varie selon les mots : court comme dans « sit » ou long comme dans « seat ».
Exercez-vous avec ces paires :
- « Sit » vs « Seat »
- « Ship » vs « Sheep »
- « This » vs « These »
D’autres sons délicats incluent le « R » roulé dans « red » ou « car », et le « W » dans « water » ou « wind ». Écoutez attentivement des locuteurs natifs et imitez leur prononciation. Utilisez des applications de reconnaissance vocale pour vérifier votre articulation. Chez Acadomia, nous recommandons à nos élèves une pratique régulière de ces sons pour améliorer progressivement accent et fluidité en anglais.